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«La grande masse» du crédit d'impôt recherche «sera maintenue», selon Marc Ferracci
«La grande masse» du crédit d'impôt recherche «sera maintenue», selon Marc Ferracci

Le Figaro

timea day ago

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«La grande masse» du crédit d'impôt recherche «sera maintenue», selon Marc Ferracci

«La grande masse» du crédit d'impôt recherche, qui coûte à l'État plus de 7 milliards d'euros chaque année, «sera maintenue», a indiqué le ministre français de l'Industrie Marc Ferracci jeudi. «L'intégrité du CIR (crédit d'impôt recherche, NDLR) sera préservée», a-t-il assuré sur l'antenne de Sud Radio, où il était notamment interrogé sur les aides aux entreprises après les annonces du Premier ministre François Bayrou du 15 juillet sur le plan d'économies pour le budget 2026. «Le CIR, c'est plus de 7 milliards d'euros et encore une fois, la grande masse de ce crédit impôt recherche sera maintenu, je veux rassurer les industriels là-dessus», a dit Marc Ferracci. «Nous avons besoin d'inciter nos entreprises à investir dans un contexte de concurrence.» Ce crédit d'impôt recherche, qui soutient la recherche et le développement des entreprises, est la première dépense fiscale de l'État à destination des entreprises. Publicité «La chasse aux niches fiscales» «Quand vous bénéficiez du crédit d'impôt recherche, vous devez justifier de dépenses de recherche et développement», a également assuré le ministre de l'Industrie. Le soutien aux entreprises, toutes aides confondues, s'élève à 211 milliards d'euros en 2023 selon un rapport sénatorial publié début juillet. Des sommes «très importantes», avait estimé François Bayrou, dans son discours d'annonces budgétaires du 15 juillet. À la recherche d'économies pour réduire le déficit public, le Premier ministre, qui avait annoncé notamment un gel de toutes les prestations sociales, avait aussi proposé aux entreprises de «baisser les obligations, les contraintes, la bureaucratie et en échange baisser les subventions et les aides de toutes natures», y voyant une piste pour «gagner plusieurs milliards d'économies pour l'État» mais suscitant certaines inquiétudes du secteur privé. «Nous ferons la chasse aux niches fiscales inutiles, inefficaces», avait-il également déclaré. «Nous continuerons à protéger des dispositifs qui soutiennent l'offre», avait toutefois déclaré à sa suite le ministre de l'Économie Éric Lombard. «Je pense par exemple au crédit impôt recherche qui aide nos entreprises à préparer l'économie de demain. Ce soutien à l'offre sera prolongé vers les industries de la transition écologique et de la décarbonation de l'industrie lourde, dont la France peut devenir le leader européen», avait-il ajouté. En mai, le président LR du Sénat, Gérard Larcher, avait appelé à «questionner» certaines niches fiscales, dont le CIR.

Droits de douane: la France réclame davantage de «fermeté» à l'UE dans les négociations avec les Etats-Unis
Droits de douane: la France réclame davantage de «fermeté» à l'UE dans les négociations avec les Etats-Unis

Le Figaro

time3 days ago

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Droits de douane: la France réclame davantage de «fermeté» à l'UE dans les négociations avec les Etats-Unis

La France réclame plus de fermeté à l'Union européenne dans ses négociations avec l'administration Trump qui menace de lui imposer des surtaxes douanières de 30%, a indiqué mardi le ministre de l'Industrie Marc Ferracci. Le ministre réunissait un conseil national de l'industrie exceptionnel face aux incertitudes créées par les annonces de Donald Trump le 12 juillet dernier visant à frapper l'Union européenne de surtaxes douanières de 30%, après une première salve d'annonces en avril. «Certaines filières ont fait part d'un risque mortel (...) si d'aventure des droits de douanes à 30% devaient être appliqués», a souligné le ministre. «La position de l'Europe doit être une position de négociation mais également une position de fermeté», a estimé Marc Ferracci, à l'issue de ce conseil qui rassemble les représentants des principales filières industrielles ainsi que des organisations syndicales et patronales. Publicité Selon le ministre les négociations menées depuis trois mois n'ont pas permis d'aboutir à «un changement de position de l'administration américaine qui a même durci sa position. Nous devons désormais changer de méthode», a-t-il plaidé. «Nous avons, en particulier, dit qu'il fallait déclencher un certain nombre de mesures de riposte dans l'hypothèse où l'accord n'était pas trouvé d'ici au 1er août, l'échéance fixée pour ces négociations avec les Etats-Unis», ajoute-t-il. Le ministre a précisé que le conseil national de l'industrie a adopté de manière «consensuelle» un avis destiné à l'Union européenne, texte qui pousse pour «parvenir, par la négociation, à un accord qui soit équilibré, c'est-à-dire qui ne soit pas asymétrique». «Le message d'aujourd'hui», poursuit-il, «c'est que l'industrie française, elle est unie, unie derrière cette position qui consiste à changer de méthode et qui consiste à rentrer dans un rapport de négociation qui soit un rapport de fermeté». Un participant à ce conseil national de l'industrie a toutefois nuancé ce constat, sous couvert d'anonymat, évoquant une réunion «compliquée». Les représentants de plusieurs secteurs sont partisans, comme le ministre, d'une «posture ferme via la voie diplomatique», d'autres craignent à l'inverse davantage les conséquences des contre-mesures que l'UE pourrait mettre en oeuvre, que les droits de douanes américains, a indiqué cette source à quelques journalistes.

Droits de douane : Bercy réunit un Conseil national de l'industrie exceptionnel ce mardi
Droits de douane : Bercy réunit un Conseil national de l'industrie exceptionnel ce mardi

Le Figaro

time5 days ago

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Droits de douane : Bercy réunit un Conseil national de l'industrie exceptionnel ce mardi

Le ministre de l'industrie et de l'énergie Marc Ferracci réunira mardi un nouveau Conseil national de l'industrie (CNI) «exceptionnel» face aux incertitudes créées par les annonces de Donald Trump le 12 juillet dernier visant à frapper l'Union européenne de surtaxes douanières de 30%. «Le ministre fera le point sur les négociations en cours, et détaillera les différents scénarios anticipés par les administrations françaises et européennes», a indiqué le ministère dans un message à la presse. «L'enjeu est de partager aux entreprises et aux salariés, dans une situation de grande incertitude, les éléments connus pour les prochaines semaines», a ajouté le ministère. L'Union européenne (UE) espère toujours obtenir un accord avec les États-Unis après les nouvelles menaces de Donald Trump d'imposer le 1er août des droits de douane de 30%. «L'objectif ne doit pas être d'obtenir un accord à tout prix mais de négocier pour obtenir un accord équilibré», souligne le ministère de Marc Ferracci. Publicité Selon le ministère, «le CNI pourrait adopter un avis indiquant que l'industrie française est prête à une négociation qui prévoit la mise en œuvre de contre-mesures fortes, en vue d'obtenir un accord équitable qui est le seul résultat acceptable. Cet avis de l'industrie française, troisième secteur industriel d'Europe, sera transmis par la suite à la Commission Européenne.» «Seul un accord équilibré peut permettre de sortir de cette guerre commerciale», insiste-t-il. Marc Ferracci avait déjà réuni le 8 avril cette instance, qui rassemble les représentants des principales filières industrielles ainsi que des organisations syndicales et patronales, au moment de la première vague de droits de douane américains.

370 millions d'euros pour la deuxième vague du leasing social pour une voiture électrique
370 millions d'euros pour la deuxième vague du leasing social pour une voiture électrique

Le Figaro

time15-07-2025

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370 millions d'euros pour la deuxième vague du leasing social pour une voiture électrique

Les commandes ouvertes dès le 30 septembre permettront aux ménages les plus modestes de disposer d'une voiture électrique pour moins de 140 euros de loyer par mois. Après le succès de la Saison 1 du Leasing social, le gouvernement annonce la Saison 2 : une enveloppe de 370 millions d'euros destinée à aider à la location d'au moins 50.000 voitures électriques sur une durée de trois ans et plus. Les loyers devront être inférieurs à 140 euros et le montant maximum de l'aide ne pourra pas dépasser 7.000 euros par véhicule. Les premières commandes pourront être passées dès le 30 septembre prochain. Pour en bénéficier, il faudra justifier d'un revenu fiscal de référence inférieur à 15.400 euros par part, être actif et dépendre de son véhicule professionnel pour se rendre sur son lieu de travail ou pour exercer son emploi. En outre, 5.000 de ces voitures devront être réservés aux Zones à faible émission (ZFE). En 2024, le dispositif avait été victime de son succès, avec 50.000 commandes passées entre le 1er janvier et le 15 février, contraignant le gouvernement à le suspendre, sous peine de voir l'enveloppe budgétaire exploser. Comment expliquer le retour de cette aide, le jour où le Premier Ministre dévoile un plan d'économies? Les ministres de la transition énergétique (Agnès Pannier Runacher) et de l'Énergie (Marc Ferracci) ont trouvé la parade. Le dispositif sera soutenu par des Certificats d'économie d'énergie (CEE), qui sont financés par les fournisseurs d'énergies, essentiellement EDF, TotalEnergies et Engie. Il ne coûtera donc pas pas un sou aux finances publiques.

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